Lorsque votre travail ne vous convient guère, la meilleure solution est le licenciement. En effet, pour profiter des indemnités de chômage, la démission de votre poste de travail n’est pas possible. Face à cela, il est possible d’adopter des comportements spécifiques ou d’orchestrer une faute déterminée pour mettre en place une procédure de rupture de contrat. Toutefois, il est nécessaire de bien choisir le motif pour lequel votre employeur va vous licencier. Car, en fonction du contrat, les conséquences qui peuvent en découler peuvent être désastreuses pour la suite de votre carrière. Dans ce giude, on vous propose de découvrir les comportements à avoir pour se faire licencier et les éventuelles conséquences qu’ils pourraient engendrer.
Sommaire
Comment se faire licencier ?
Afin de toucher une indemnité de chômage après un arrêt de travail, il est nécessaire que ce soit l’employeur qui vous licencie et non pas vous qui déposiez une démission de votre poste. Face à cela, un salarié peut adopter des comportements spécifiques.
L’insubordination
Le lien de subordination est nécessaire entre employeur et salarié. C’est ce qui permet de régir toutes les relations de travail. Face à cela, des sanctions disciplinaires peuvent découler d’une insubordination. Lorsque celle-ci est inacceptable, elle peut engendrer un licenciement.
Il faut savoir qu’une action d’insubordination est généralement déterminée par l’absence de soumission d’un salarié aux ordres émanant d’un supérieur hiérarchique direct ou indirect. Cela peut notamment s’agir du refus d’un accomplissement d’un travail suite à plusieurs avertissements.
Plusieurs Absences non autorisées ou sans justifications
Un employeur doit justifier toutes ses absences ou obtenir une autorisation de son employeur. Il faut savoir que le motif de l’absence doit être communiqué dans un délai moyen de 2 jours après son absence. Par conséquent, si vous ne le faites pas, le salarié peut subir des conséquences qui peuvent aller d’un avertissement à un licenciement, pour motif de faute au travail. Ainsi, la sanction dépendra principalement du nombre d’absences qui n’ont pas été justifiées ou autorisées. Mais également selon l’impact que votre absence a engendré sur l’activité de l’entreprise.
Les retards au travail
L’employeur de l’entreprise peut autoriser les retards occasionnels. Cependant, des sanctions sont mises en place lorsque l’employeur fait des retards à répétition. Ainsi, vous pourriez être licencié si vous recevez plusieurs avertissements relatifs à votre retard et que vous n’en tenez pas compte.
Il faut aussi savoir que des absences non justifiées peuvent causer un dérèglement au niveau de l’activité de l’entreprise. Par conséquent, ces absences peuvent être requalifiées de faute grave.
Les termes injurieux
Les propos déplacés sont reconnu comme étant une faute, qu’ils soient tenu à l’encontre d’un :
- collègue ;
- un supérieur hiérarchique ;
- un client.
Ainsi, même durant une discussion animée, le salarié qui utilise un terme inadapté au cadre de l’entreprise peut subir un licenciement.
Les conséquences de ses comportements
L’adoption de ces comportements pour un licenciement ne sont évidemment pas recommandés. Malgré le fait qu’un licenciement, pour rompre un contrat de travail, donne droit à des allocations chômage, elle ne permet pas au salarié de toucher une indemnité de licenciement. Car, cette dernière dépendra principalement de la gravité de la faute commise. Ainsi, si elle est lourde, ce dernier n’y aura pas droit. De plus, vous ne pourrez pas effectuer de préavis. Par conséquent, le salarié ne pourra bénéficier d’une indemnité compensatrice de préavis.
Comme dernière conséquence, la réputation du salarié se verra salie. En effet, la carrière professionnelle de l’employeur subira des conséquences négatives. Car, après un entretien qui pourrait déboucher sur un CDI, votre futur employeur peut prendre contact avec l’entreprise qui vous a précédemment engagée. Ainsi, un mauvais retour pourrait vous faire perdre ce nouveau poste de travail.
Les alternatives de rupture d’un contrat de travail
Afin de se faire licencier avec moins de risques, il existe d’autres solutions. Tout d’abord, on peut citer la rupture conventionnelle qui consiste en une négociation entre le salarié et son employeur concernant les conditions de départ. Cela se résume généralement à fixer la date de départ et l’indemnité de rupture conventionnelle. Grâce à cela, le salarié pourra profiter d’une allocation d’aide au retour à l’emploi.
La seconde alternative est la démission. Néanmoins, aucune indemnité de chômage ne vous sera octroyée. Cependant, cette condition peut être levée, si le salarié a pour projet de se reconvertir professionnellement et qu’il doit suivre une formation.